vendredi 22 janvier 2016

Principe éthique fondamental

Les hommes ne naissent ni libres ni égaux ; certains peuvent éventuellement le devenir, mais au prix d'un très long travail et d'innombrables souffrances. La liberté  et l'égalité sont de nobles idéaux, mais nous naissons tous esclaves de nos besoins, enchaînés à un tas de choses et insérés dans des hiérarchies multiples qui nous définissent. Se libérer, et devenir l'égal de ceux qui ont atteint un certain niveau, ne s'acquiert qu'au prix d'un très long travail et d'innombrables souffrances. C'est comme ça depuis toujours et ça n'a pas de raison de changer, surtout que personne ne le veut vraiment ; c'est tellement bon de dominer et de se sentir supérieur, même si tu ne veux pas l'admettre tu le sais au fond de toi, alors inutile de nier, je sais ce que tu caches. Comme disait le Prophète : "redoutez l'intuition du croyant, car il voit avec l'oeil de Dieu". Donc, redoute mon intuition, petit, mieux vaut avouer ce que tu ne peux pas nier.
Un très long travail et d'innombrables souffrances. Ceux qui n'ont pas payé ce prix ne pourront jamais être, ni des hommes libres, ni égaux à quoi que ce soit à part à la boue dont ils sont pétris ; et ceux qui l'ont payé, et qui sont devenus libres à la fin, et égaux entre eux, ne seront toujours qu'un très petit nombre.

Mais prétendre que les hommes naissent libres ou égaux, ou qu'ils pourraient tous l'être ou le devenir un jour, ce serait une ineptie philosophique colossale, la première chose qu'il importe de contester radicalement si l'on veut commencer à y voir clair.
Voilà un principe ; je l'ai toujours connu, mais il m'a fallu longtemps pour arriver à le formuler de façon aussi claire et précise. C'est un trésor que je vous donne, gratuitement ; faites-en bon usage et ne le dilapidez pas. Merci.

Note : Je n'arrête pas, depuis quelque temps, de vanter les bienfaits de la domination, la jouissance qu'elle procure, on va finir par croire que je suis un vrai pervers dominateur, que je n'ai que ça en tête... Ceux qui sont vraiment intelligents, parmi ceux qui me lisent, savent qu'il faut être beaucoup plus subtil avec moi, enfin je l'espère... S'il y a une jouissance dans le fait de dominer, il y en a une aussi grande dans le fait d'être humilié, volontairement ou non, d'être dominé par quelqu'un que l'on sent infiniment supérieur... Cela aussi existe, et si ce n'était pas le cas, si tout le plaisir était pour les bourreaux, ce ne serait vraiment pas juste, en tout cas c'est tout le contraire de ce que j'affirme. Dominer est bon, mais il y a aussi une jouissance extrême dans l'humiliation, et je la connais bien ; j'y suis descendu à fond, ne vous inquiétez pas, sinon je n'oserais pas vous parler du plaisir de la domination... Je n'oserais pas vous en parler ainsi si je n'avais pas goûté à fond le plaisir de l'humiliation, je pourrais vous en parler pendant des heures, et si je ne l'ai pas encore fait c'est que chaque chose en son temps. Donc, si vous pensez que je parle ainsi parce que je manque d'humilité ou que je n'ai pas été assez humilié, ou que je suis vexé de l'avoir été, arrêtez de me lire, ça vaudra mieux pour tout le monde.

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